Hier, je suis allée à Ikea avec mon amoureux pour acheter un vrai bureau pour que je puisse travailler dans de bonnes conditions à ma thèse. On est passés chez ses parents qui nous ont invités à manger (imprévu!). Première difficulté. Mais je me suis bien tenue : j’ai mangé de la salade (avec beaucoup trop d’huile!) et du pain (pas bien, mais à défaut de steak de soja…). Par politesse, j’ai mangé un mini-bout de gâteau. Ensuite un café (avec du sucre ; il n’y avait pas de sucrettes).
Ensuite Ikea : tout va bien : il n’y a pas trop de monde (tout le monde est parti en vacances de Pâques ou en train de faire les courses du samedi) et je trouve un bureau. En plus, il n’y a pas trop d’attente aux caisses : chouette! On repasse à la maison des beaux-parents pour récupérer le chat qu’on leur avait laissé (le pauvre s’emmerde trop à la maison tout seul) avant de rentrer chez nous. Mais mon amoureux veut rester un peu plus, je commence à m’impatienter et à avoir faim… Chez moi, tout est si bien réglé : il y a du fromage blanc 0%, des fruits, etc. etc. Mais on a apporté des petits cannelés et je ne résiste pas à la tentation d’en manger un. Très gras, mais bon, quoique plein de culpabilité. De retour à la maison, c’est le bordel. Il faut faire le ménage, mais on a pas encore eu le temps, vu qu’on était chez les beaux-parents à 11H et qu’on avait fait la grasse mat’ … Ca me perturbe aussi…
Comme j’ai déjà mangé des choses que je n’aurais pas dû, et que j’avais pris une meringue pour éviter de manger des gâteaux chez les beaux-parents, et comme j’ai faim (je n’ai pas mangé de vrai repas, ni de quatre heures), je craque. De plus, les beaux-parents partent en vacances, et nous ont laissé ce qui restait dans le frigo. Je n’aime pas jeter la nourriture, et remporte du pain, du fromage, etc. En plus, c’est Pâques et ma belle mère nous a acheté des chocolats… Je finis par manger des tartines avec du fromage allégé Bridelight, mais en me sentant un peu coupable à cause du pain. J’enchaîne par la meringue… Ensuite, on mange une salade de roquette avec un steak de soja (enfin), mais j’aurais préféré sauter le repas… Je ne veux pas être compliquée et je mange quand-même. Après tout, c’est toujours bien de manger des légumes.
On part vite au concert de Lénine, un artiste brésilien. On attend longtemps pour entrer dans la salle, le concert est long, mais très bien, on rentre en métro où il y a une ambiance désagréable à cause de petits voyoux bruyants dans la rame. On rentre à la maison, fatigués et avec un petit creux. Je m’étais promise de ne pas remanger (je m’étais même lavé les dents avant de partir), mais bon… Je mange du pain de mie avec du fromage light, des biscuits Bio aux écorces d’orange, et je goûte les (mauvais) chocolats de Pâques. Je me sens horrible et coupable, en échec. Je suis contente de m’endormir.
Ce matin, je me pèse et je prends mes mensurations : 64.5 kilos pour 33 % de graisse selon mon pèse-personne ; 63.7 kilos selon celui de mon amoureux. Pour ce qui est des mensurations : taille : 77 cm ; bras : 34 cm (ouf! le camioneur!) ; poitrine : 93 (c’est plutôt bien, ça!) ; cuisses : 60 et hanches 100.
Ensuite, on prend la route pour faire une balade sportive en forêt, mais on tombe dans plein d’embouteillages (ils ne sont pas encore partis, tous?!!!), la voiture de fonction de mon amoureux est vieille et empeste le carburant, elle nous asphyxie presque, et finit par tomber en panne au bout de presque deux heures de frustrations au soleil dans les embouteillages parisiens…
On décide de laisser la voiture en place et d’aller au bois de Vincennes pour au moins pique-niquer dehors. Erreur! Tous ceux qui n’étaient pas sur l’autoroute vont à la foire du Trône! On tourne avec la voiture du beau-frère pendant très longtemps avant de trouver, enfin, halléluia! une place. J’ai vraiment super faim et je mange quelques chips avant de sagement attaquer la salade grecque préparée à la maison le matin même. Mais ça ne suffit pas. Toujours pas de soja, pas de fromage blanc, alors je mange du pain. Je ne suis pas contente. Puis un café (avec du sucre).
Vers 17 heures, on rentre à la maison, enfin! C’est toujours autant le bordel et ça me déprime. Je suis stressée et fatiguée et déréglée au niveau de mes repas, et je n’ai pas fait de sport, alors je remange. Mon amoureux aussi, au début. On se fait des tartines au fromage.
Avec la pâte feuilleté du frigo des beaux-parents, on fait une tarte aux poireaux. Le poireaux, c’est bien ; la pâte feuilleté, beaucoup moins. Après la tarte, je passe au sucré. Après deux yahourts 0% (presque un vrai repas…), je continue le sucré tout en essayant de le cacher un peu pour pas que mon amoureux me voie…
Je maudis les mauvais chocolats, du pain d’épice et les bons gâteaux à l’écorce d’orange. Je mange, je mange encore sans plaisir, en me sentant coupable, et finis par tout foutre à la poubelle : les gâteaux et tous les mauvais chocolats. Mon amoureux m’en veut pour les gâteaux : il les aime bien, lui! Je suis triste, parce je me dis que mon bien-être devrait être plus important que des gâteaux (bien sûr, ce n’est pas ce qu’il voulait dire, mais ça fait mal quand même, etc. etc.). Il est fatigué et va se coucher. Je reste là, dans le bordel, j’ai encore tout raté… La nuit va être longue…